Ce chèvrefeuille grimpant ou Lonicera (x) brownii Dropmore Scarlet est une célèbre variété hybride appréciée pour sa croissance vigoureuse et sa floraison estivale remontante, en bouquets serrés de fines fleurs tubulées d’un rouge orangé écarlate, qui ressort magnifiquement sur son feuillage vert bleuté. La quasi-absence de parfum des fleurs est largement compensée par leur teinte chaude et tonique ! Des couleurs parfaites pour animer la mi-ombre où cette plante grimpante se plaît tout particulièrement.
Le chèvrefeuille de Brown Dropmore Scarlet appartient à la famille des caprifoliacées. C’est une obtention horticole canadienne datant d’avant 1950 que l’on doit à F.L. Skinner. Il s’agit d’une plante ligneuse et grimpante, dont les tiges volubiles s’enroulent autour de tout support mis à leur disposition. Sa croissance est assez rapide, il atteindra environ 3.50 m de longueur ou hauteur pour 2,50 m d’envergure, parfois davantage selon les conditions de culture. Son feuillage persistera lors des hivers doux, mais il sera caduc dans nos régions froides. Il est composé de feuilles elliptiques, légèrement coriaces, longues de 4 à 5 cm, de couleur vert-bleuté, disposées de façon opposée sur les tiges. La floraison a lieu en deux vagues distinctes : elle est massive en juin-juillet, puis remonte en septembre-octobre. Elle prend la forme de bouquets composés de nombreuses fleurs tubulaires s’évasant en 5 lobes, mesurant 3 à 5 cm de long, d’où émergent de longues étamines et un pistil très allongé. Leur couleur passe du rouge écarlate à l’orange vif, l’intérieur étant plus jaune. Elles seront pollinisées essentiellement par des papillons de nuit. Aux fleurs succèdent des petites baies vertes, puis rouges, devenant noir-bleuté à maturité, recherchées par les oiseaux, mais toxiques pour l’Homme.
Le chèvrefeuille Dropmore Scarlet est superbe palissé sur un treillage ou une palissade en bois, associé sur une pergola à un rosier grimpant à fleurs blanches ou jaune clair, ou encore planté derrière des buis taillés. Il a également toute sa place dans une haie un peu sauvage, avec des arbustes faciles à vivre tels que les chèvrefeuilles arbustifs, les rosiers botaniques (Rosa moyesii, R. complicata, R. hugonis), ou encore des viornes (boule de neige, viorne lantane…). Il est par ailleurs possible de le conduire en gros buisson, en le taillant régulièrement en fin d’hiver.
Lorsqu’il grimpe, le Chèvrefeuille lance des tiges pouvant atteindre 2 à 10 m de long en l’espace de quelques mois, permettant ainsi de garnir un treillage ou une clôture. Il présente un feuillage caduc ou persistant selon les variétés et offre une belle floraison blanche, jaune, orangée, rose ou rouge. Elle est généralement très odorante, en particulier en fin de journée.

Le Chèvrefeuille, s’il ne fait pas partie des sujets d’exception à acquérir à tout prix, trouve sa place dans tous les jardins. Il s’impose rapidement comme une évidence, à mi-ombre ou même à l’ombre qu’il tolère parfois très bien. Sa réussite ne dépend que d’une installation soignée, cette plante s’avérant très tolérante vis-à-vis de la nature du sol. Très accommodant, il se développe aussi bien dans un grand pot qu’en pleine terre. Il ne nécessite que peu d’entretien, hormis une taille annuelle lorsqu’il menace de s’échapper de l’espace qui lui est imparti.
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Floraison
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